Eau et biodiversité au Parc Léopold

enlevement-d_europe-2.jpg

Repenser la gestion de l’eau dans la ville

En mai dernier, les États Généraux de l’Eau à Bruxelles[Les EGEB proposent une plate-forme de réflexion et d’action pour une politique participative de l’eau à Bruxelles. [Visitez le site des EGEB]] et l’Institut Royal des Sciences Naturelles[[Visitez le site de l’IRSN]]
ont été lauréats de l’appel à projet « développement durable » lancé par la Loterie nationale de Belgique.
Afin de repenser la gestion de l’eau conjuguée à la biodiversité dans la ville, les EGEB et l’IRSN lancent plusieurs types d’expérimentations dans différents bassins versants bruxellois. Ces expériences concrètes, menées de concert par les experts et les citoyens dans leurs quartiers redonnerait une échelle humaine à l’aménagement du territoire, pourraient y conforter le vivre ensemble et contribuerait à valoriser l’eau comme un bien commun.

Le Parc Léopold, partie prenante du projet « eau et biodiversité »

Parmi les six lieux d’expérimentation, le projet se penchera notamment sur le bassin versant du Maelbeek et plus précisément sur la question de l’eau et la biodiversité dans le Parc Léopold.
Cette action tendra à valoriser les aspects remarquables du site sous l’angle de la biodiversité. Elle soutiendra la dynamique déjà mise en place par les habitants et les chercheurs du collectif PUM[PUM rassemble des habitants, des fonctionnaires, des animateurs socioculturels, des artistes et des scientifiques autour d’initiatives concrètes et citoyennes dans le quartier européen et plus précisément sur la friche Eggevoort. [Visitez le site de PUM]], dans le cadre de la friche Eggevoort . Le projet se déroulera en partenariat avec la ville de Bruxelles en vue d’un aménagement et d’une gestion de l’eau durable dans le Parc.

Plusieurs réalisations au programme

  • Une prairie fleurie amorcée fin mai par les scientifiques de l’IRSN, les jardiniers de la ville et les citoyens.
  • De nouvelles rivière urbaines, réintégrant l’eau et ses cycles au sein du bâti, afin de la valoriser et de renforcer la biodiversité qui en découle.
  • Des berges végétalisées et des points d’observation de la faune et la flore le long de l’étang.
  • La mise en place d’un parcours didactique et d’activités pédagogiques au sein du Parc.

Une vaste collaboration

La richesse de ce projet viendra également de la mutualisation de l’expérience. Ce projet porté par l’IRSN et les EGEB dans le cadre du programme européen PLACES[Le projet européen PLACES est une plate forme visant à établir des partenariats à long terme entre les acteurs locaux de la culture scientifique et des collectivités locales ou régionales à l’échelle européenne. [Visitez le site du programme PLACES]] fera intervenir une large variété de partenaires.

  • PUM, collectif des habitants, des chercheurs, des animateurs et des jeunes sur des initiatives citoyennes dans le quartier européen
  • City Mine(d), réseau international de personnes et de collectifs préoccupés par la ville et l’action locale.
  • L’AQL, association des habitants du quartier Léopold
  • Research in Brussels (RIB), ASBL participant à des projets scientifiques et technologiques innovants au niveau régional.

D’autres partenaires encore,seront sans doute appelés à intervenir, tels ceux qui ont pris part à la « préfiguration » du parcours biodiversité, les 22 et 25 mai derniers :

  • Les petits débrouillards, association invitant le public et plus particulièrement les enfants à s’ouvrir à la solidarité, par des actes citoyens, s’appuyant sur la culture scientifique et technique.
  • Probio, association des professeurs de biologie
  • Worms, ASBL œuvrant à la valorisation des déchets organiques ménagers.
  • L’ULB, Université Libre de Bruxelles

enlevement-d_europe-2.jpg