En début d’après-midi le vendredi 29 mai, un accident s’est produit sur le chantier du pont Wavre. Un ouvrier a été gravement blessé (« il est vivant mais en mauvais état » a dit un policier sur place). La chaussée de Wavre a été fermée un certain temps à la circulation pour permettre le dégagement du blessé qui semble être tombé dans un trou, et les constatations de police.
Lundi 8 juin: Un engin de chantier creuse. Il perce une conduite de gaz, ce qui provoque une fuite. La police ferme la rue Vautier et Sibelga est appelé. La fuite est stoppée après réduction de la pression. Heureusement, plus de peur que de mal. Le sous-traitant n’imaginait pas qu’il y avait une conduite de gaz à cet endroit! On nous avait pourtant dit que le coordinateur de sécurité d’Infrabel était à même d’assurer la sécurité du chantier. Mais Sibelga n’arrivait pas à le joindre lundi matin.
Et le chantier est resté ouvert, sans barrières de sécurité jusqu’au lendemain, vers les rues Wiertz et Vautier…
L’AQL avait demandé à plusieurs reprises lors des réunions du Comité de Suivi, la désignation d’un Coordinateur Sécurité et Santé. Infrabel avait déclaré qu’il assurait lui-même cette coordination. L’AQL avait également demandé à TUC-Rail de négocier une convention équivalente à l’accord-cadre du 30 juin 1988.
Pour rappel, l’application de l’accord-cadre avait contribué à faire que le chantier du Parlement Européen soit un des plus sûrs de l’histoire de la construction. Voir les articles parus précédemment: l’article l’article
Les habitants et usagers du quartier seront soulagés quand les travaux du pont seront achevés. Mais nous ne sommes pas à quelques jours ou semaines près. Nous préférons qu’Infrabel prenne le temps et l’argent nécessaires pour assurer la sécurité des ouvriers du chantier et des tiers.